Etape 15 - Bhaktapur - Durbar Square - Palais royal et temple de Taleju
Vendredi 10 novembre 2017. Toujours le long du palais royal, juste après le musée, il faut passer la porte d'or, chef-d'oeuvre de l'orfèvrerie népalaise représentant une déesse à quatre tête, pour accéder à la cour du temple de Taleju***. Mais seulement à la cour, car il est formellement interdit de pénétrer à l'intérieur si nous ne sommes pas hindous... Ce qui est notre cas. Deux magnifiques statues gardent l'une des entrées du temple. Photos prises à l'arrachée... Il est interdit de photographier à l'intérieur.

Du coup, on se rabat vers le bassin royal entouré de cobras sacrés. Le canal qui l'alimentait, long de 10 km, desservait au passage 63 fontaines.

Au milieu du grand bassin et à son extrémité se dressent deux magnifiques cobras à tête de bronze.

A travers les portes entrouvertes du temple de Taleju***, on peut distinguer la cour réservée à la Kumari, la déesse de Bhaktapur.

Dans le prolongement du palais royal et du temple de Taleju se dresse le fameux palais aux 55 fenêtres***. Toutes finement sculptées et encastrées dans la brique. Au deuxième étage, une dentelle de bois forme une galerie de 55 fenêtres juxtaposées. Pas de verre ici... La vitre n'est apparue au Népal qu'au XXe siècle. Les treillis de bois qui ornent les fenêtres sont encore en usage dans de nombreuses maisons.

Devant le palais aux 55 fenêtres se dresse Chyasilym Mandap***, un ancien temple construit au XVIIIe siècle et détruit par le tremblement de terre de 1934. Reconstruit grâce à l'intervention de l'ancien chancelier allemand Helmut Khol d'après une photo prise en 1866 par un photographe français, Gustave Le Bon, il a été plus ou moins épargné par le nouveau séisme d'avril 2015.

Deux garudas en gardent toujours l'entrée. Ironie du sort, si le séisme de 2015 l'a relativement épargné, sa reconstruction dans les années 90 n'y est sans doute pas étrangère... Du fer avait ainsi été utilisé pour sa consolidation, et ce, en opposition aux rites d'usage qui veulent que celui-ci soit interdit dans un temple...

Toujours est-il que le Chyasilym Mandap*** a été épargné par le séisme de 2015. On peut toujours s'y adosser à ses piliers (d'origine car retrouvés dans la maison du chef de la ville au moment du tremblement de terre de 1934 qui les avait dérobés...). Depuis la terrasse du temple, on a une vue d'ensemble sur tous les monuments de Durbar Square.



|